La cour d’assises a retenu la circonstance aggravante d’homophobie tant pour les violences que pour le viol dont seul était accusé Graham Shrubb, un Irlandais de 35 ans. Les deux anciens militaires, échoués à Marseille, avaient convié Zak Ostmane dans leur chambre d’hôtel le 5 mars 2017 après l’avoir croisé dans un bar du Vieux-Port. Séquestré durant deux jours, attaché à une chaise, tabassé, couvert d’insultes homophobes et racistes et finalement violé, celui-ci avait finalement retrouvé la liberté après avoir appelé au secours un équipage de policiers municipaux de passage dans la rue.
« Ces condamnations doivent servir d’exemple pour toute personne haineuse qui essaie d’instiller une homophobie qui n’a pas sa place dans une société normale », a réagi le militant algérien de 42 ans pour les droits des personnes LGBT en Afrique du Nord et au Moyen Orient qui a obtenu le statut de réfugié en 2014 après avoir fui l’Algérie.
Des hommes sous emprise ?
Elles sont légèrement inférieures aux réquisitions de l’avocat général Christophe Raffin qui estimait que « Graham Shrubb a commis les faits les plus graves et a été le moteur des violences ».
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